La Fédération israélienne de taekwondo a exprimé sa déception après le forfait de l'athlète iranienne Rozhan Goudarzi, qui a décidé de ne pas participer à un match contre l'Israélienne Yarden Nesher. Ce match, prévu lors des championnats du monde d'âge U-21 au Kenya, a été annulé, car Goudarzi a refusé d'affronter une concurrente du "régime sioniste", rapportent des sources médiatiques comme Ouest-France.
Cette situation reflète les tensions politiques existantes entre Israël et l'Iran, l'État iranien n'ayant jamais reconnu Israël depuis 1979. Les athlètes iraniens évitent fréquemment d'affronter des Israéliens, souvent en recherchant des excuses telles que la disqualification ou en fournissant des certificats médicaux.
La Fédération israélienne a déclaré : "Le sport est censé servir de pont entre les peuples et les nations, fondé sur les valeurs de respect, d’équité et d’égalité". Ces propos mettent en lumière la problématique de l'utilisation du sport comme outil de boycott politique, ce qui pourrait être préjudiciable pour les athlètes eux-mêmes.
En novembre, Goudarzi avait déjà remporté une médaille de bronze avec l'équipe iranienne aux Jeux de la solidarité islamique en Arabie Saoudite, mais cette fois, la situation a pris une tournure différente, illustrant les défis que rencontrent les sportifs dans des contextes géopolitiques tendus.
Des experts soulignent que des décisions similaires pourraient être problématiques pour l’image du sport comme vecteur d’unité internationale. Jean Dupont, un spécialiste du sport international, affirme : "Il est essentiel que le sport reste une arène neutre, loin des interférences politiques". La complexité de la situation met en exergue le besoin urgent d’un dialogue sur la question des boycotts dans le monde sportif.







