Le conseil départemental de la Lozère est au centre d'une controverse après que son président, Laurent Suau, a utilisé une partie des vœux de Kléber Mesquida, président du conseil départemental de l'Hérault, pour souhaiter la bonne année aux Lozériens. Dans son message publié sur Facebook le 31 décembre 2025, une citation révélatrice a attiré l'attention : "Au nom de tous les élus de l’assemblée départementale de l’Hérault...". Cela a immédiatement suscité des réactions, notamment celle de Sophie Pantel, députée et conseillère départementale, qui n’a pas hésité à critiquer cette erreur de communication.
Dans son intervention, Sophie Pantel a souligné que cette confusion entre les deux départements n'était pas qu'une simple maladresse. "Quand on fait du copié-collé, la politique du coucou, même pour écrire quatre lignes sur les vœux, on efface le nom du département sur lequel on a pompé!", a-t-elle déclaré. Cette critique met en lumière un problème plus large de communication au sein des instances départementales, souvent pointées du doigt pour leur manque de créativité et d'authenticité.
La députée a en outre rappelé l’importance de la distinction entre la Lozère et l’Hérault, soulignant avec humour : "La Lozère n’est pas l’Hérault et vice versa, avec toute l’amitié que je porte à Kléber Mesquida". Des experts en communication politique estiment que ce type de bourde peut miner la crédibilité des élus et faire perdre la confiance du public. En effet, dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient les erreurs, chaque mot compte.
La situation soulève également des questions sur la manière dont les représentants politiques se préparent à leurs interventions publiques. Selon plusieurs spécialistes, la personnalisation des messages pourrait renforcer le lien entre les élus et leur électorat. La communication authentique est plus que jamais un atout en politique, comme l’a récemment affirmé France Bleu dans un article sur l'importance de l'image des élus.
La bourde de Laurent Suau pourrait donc offrir une occasion de réflexion sur la nécessité d'une approche plus soignée et individualisée dans la communication politique, permettant ainsi de mieux connecter avec les citoyens.







