Les députés ont largement exprimé leur accord, mercredi 10 décembre, lors d'un vote symbolique proposé par le Premier ministre concernant l'augmentation du budget de la défense.
Cette décision, bien que symbolique, reflète un consensus au sein de l'Assemblée nationale concernant l'importance d'une défense nationale renforcée. Avec 411 voix pour, la déclaration du Premier ministre sur l'extension des ressources allouées aux armées a reçu un écho favorable, indique LCP.
L'ensemble des groupes, du camp présidentiel au Parti socialiste, en passant par la Droite républicaine et le Rassemblement national, ont voté pour. En revanche, seuls 88 députés des partis La France insoumise et communiste s'y sont opposés, tandis que 22 se sont abstenus.
"Ce vote montre que sur la question de la sécurité nationale, l'Assemblée sait dépasser les clivages politiques", a déclaré Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale. Elle a poursuivi en appelant à traduire ce consensus en décisions concrètes concernant le budget de l'État.
6,7 milliards d'euros
Pour assurer un soutien solide à cette initiative, le Premier ministre a annoncé des débats parlementaires sur divers thèmes, incluant la défense. Sébastien Lecornu a précisé que l'objectif était d'accélérer le réarmement du pays avec une injection de 6,7 milliards d'euros dès 2026. Un projet de loi de réactualisation de la programmation militaire sera proposé au Parlement au début de l'année 2026, a-t-il ajouté.
Bien que le vote ait reçu un large soutien, plusieurs députés ont critiqué la méthode du Premier ministre. Marine Le Pen a accusé Sébastien Lecornu d'utiliser le budget de la défense pour faire avancer sa loi de finances. De son côté, le député Édouard Bénard a déclaré: "Nous n’acceptons pas la guerre comme horizon". En effet, la question de la défense soulève des débats passionnés au sein de l'hémicycle, reflétant des préoccupations variées face aux enjeux sécuritaires actuels.
En conclusion, cet engagement à augmenter le budget de la défense apparaît comme un signe fort de l'intention du gouvernement de renforcer la sécurité nationale à un moment où les défis géopolitiques se multiplient. Les avis des experts restent partagés, et seuls le temps et les décisions ultérieures détermineront l'impact réel de cette augmentation budgétaire sur les capacités militaires françaises.







