Ce samedi, la Biélorussie a fait un pas inattendu vers l'assouplissement de son régime autoritaire en libérant 123 prisonniers politiques, dont Ales Bialiatski, lauréat du prix Nobel de la paix 2022, et Maria Kolesnikova, figure emblématique de l'opposition. Cette annonce fait suite à des discussions avec des représentants américains, signalant potentiellement un changement dans les relations entre Minsk et Washington.
L'ONG de défense des droits de l'homme Viasna a confirmé que ces libérations marquent un tournant dans la lutte pour les droits civiques en Biélorussie, où la répression a été particulièrement sévère depuis les manifestations de 2020 contre les résultats électoraux contestés. Bialiatski, qui a consacré sa vie à la défense des droits humains, a toujours été un symbole de résistance face à l'oppression. "C'est un pas prometteur, même si beaucoup reste à faire", a déclaré un analyste politique à Le Monde.
Dans le même temps, les tensions maritimes s'aggravent en mer Noire. L'Ukraine a accablé la Russie de responsabilités après qu'un cargo turc, transportant des citoyens turcs, a été attaqué par un drone russe. Selon les autorités ukrainiennes, cela représente un acte agressif qui viole le droit international maritime. "Il est essentiel que la communauté internationale réagisse", a averti un porte-parole de la marine ukrainienne.
En réponse à ces événements, Washington a annoncé la levée des sanctions sur la potasse biélorusse, une décision qui pourrait insuffler un regain d'espoir à l'économie fragile du pays. L'envoyé de Donald Trump a exprimé que cela était bénéfique pour la Biélorussie, sans toutefois préciser les conditions attachées à ces discussions. Les sanctions avaient été instaurées à la suite de la brutalité de Loukachenko contre les manifestants.
Alors que la situation évolue en Biélorussie, les voix d'appel à la paix et à la diplomatie s'intensifient dans le cadre du conflit ukrainien. La libération de ces prisonniers pourrait être le début d'un dialogue nécessaire dans une région où les tensions continuent de monter. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également souligné l'importance de la paix en mer Noire, avertissant que la violence nuit à tous.







