Le tribunal correctionnel de La Rochelle s'est penché ce 2 décembre sur une affaire préoccupante impliquant une assistante maternelle de Sainte-Soulle, accusée d'avoir causé des blessures involontaires à une fillette de huit mois. Les circonstances entourant cette blessure demeurent floues, et chacune des parties défend sa position avec fermeté.
Les faits, tragiques s'ils s'avèrent exacts, évoquent une fracture du fémur chez un nourrisson, ce qui, selon les experts médicaux, ne peut être causé que par une intervention extérieure. La défense de la nounou avance une possible maladresse de la part des parents, tandis que la mère, très convaincue, met en cause la responsabilité de l'assistante maternelle, qu'elle décrit comme jusqu'alors attentive et professionnelle.
Le 2 février dernier, la mère de l'enfant a remarqué que sa fille ne se comportait pas comme d'habitude lors de sa récupération. Après une visite aux urgences, la terrible nouvelle de la fracture est tombée. Un moment d'effroi qui a conduit les parents à interroger l'assistante maternelle. Dans une conversation enregistrée, cette dernière a tenté de justifier la situation en évoquant un incident mineur survenu lors de la sieste. Cependant, les médecins estiment que la chute décrite ne pourrait pas avoir causé une fracture aussi sérieuse.
Des témoignages contradictoires, notamment celui d'une mère de famille ayant vu le bébé enjoué, ajoutent à la complexité du dossier. On peut lire dans des rapports de France Info que le sujet de la sécurité dans les structures d'accueil des jeunes enfants est un enjeu majeur dans le pays, souvent débattu lors de commissions parlementaires. La procureure a requis trois mois de prison avec sursis, soulignant le flou entourant les déclarations de l'assistante maternelle.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré et la petite fille, aujourd'hui âgée de trois ans et demi, n'a présenté aucune séquelle. L'agrément de la nounou a été renouvelé, et elle continue d'exercer avec la garde de quatre enfants, ce qui relance la discussion sur la confiance nécessaire vis-à-vis de ceux qui s'occupent des plus jeunes. Il est crucial de rappeler que la sécurité des nourrissons doit rester une priorité, et toute situation de doute devrait faire l'objet d'une enquête approfondie pour préserver la santé et le bien-être des enfants en bas âge.







