Alors que les militants écologistes s'apprêtent à voter jusqu'à lundi, le suspense semble se réduire à une simple formalité. Marine Tondelier, actuelle cheffe du parti et figure médiatique incontournable, est largement vue comme la candidate favorite. Face à elle, son adversaire Waleed Mouhali, un enseignant-chercheur en physique pour l'énergie, semble encore méconnu du grand public.
Cette élection interne se déroule dans un climat d'incertitude concernant la primaire de la gauche, organisée par le Parti Socialiste. D'autres candidats potentiels, comme les députés ex-LFI Clémentine Autain et François Ruffin, ont déjà manifesté leur intention d'y participer. Cependant, le soutien résiduel envers des figures comme Jean-Luc Mélenchon ou Raphaël Glucksmann reste ambigu, ce qui pourrait redistribuer les cartes au sein de la gauche française.
Les modalités de la primaire sont encore en discussion, et le scrutin est prévu pour octobre 2026. Selon des sources du Monde, le choix qui s'opérera ce lundi sera fondamental pour la vision et les stratégies écologistes au sein du paysage politique français. Tondelier, réélue en avril avec une majorité écrasante de 73 %, mise sur un soutien populaire accru pour mettre en avant les solutions écologiques.
Sa candidature reçue fin octobre soulève de nombreuses attentes. Elle croit fermement dans l'idée que les solutions écologistes peuvent offrir une alternative concrète et séduisante aux électeurs en 2027. Si elle est désignée, elle devra faire face à une compétition ardue, notamment avec François Ruffin, qui a toujours su capter l'attention autour de ses propositions innovantes.
Le résultat sera annoncé lundi à 13 heures et marquera un tournant dans la préparation de la présidentielle. Les militants, à travers un vote électronique, pourront ainsi décider de l'avenir du parti et de son approche stratégique face aux défis contemporains.







