Les États-Unis ont récemment mené une frappe au large de l’est du Pacifique qui a entraîné la mort de quatre personnes, identifiées par le commandement militaire américain comme des narcotrafiquants. Selon une déclaration du Southcom, l’opération visait un bateau transportant des stupéfiants sur une route reconnue pour son utilisation dans le trafic de drogue.
Ce type d'opérations n'est pas sans controverse. Depuis plusieurs mois, les forces américaines intensifient leurs actions militaires dans cette région, causant la mort d'au moins 87 individus, une mesure qui suscite de vives critiques. D'après des rapports du Le Monde, ces opérations manquent souvent de preuves tangibles établissant un lien direct avec le narcotrafic.
Des experts, y compris des représentants de l’ONU, remettent en question la légitimité de ces frappes, les qualifiant d'« exécutions extrajudiciaires ». La situation s'est aggravée lorsqu'une seconde frappe a été documentée, visant un navire déjà endommagé, ce qui a conduit à la mort de survivants qui tentaient de s'accrocher à une embarcation en feu. Des leaders de l'opposition, comme Jim Himes, ont exprimé leur indignation après avoir visionné des images montrant des individus en détresse, affirmant que l'intervention des États-Unis était inacceptable.
Alors que le débat continue, la pression monte sur le gouvernement américain pour justifier ces actions militaires. Des avis divergents émergent, opposant le besoin de contrer le narcotrafic à la protection des droits humains et à la nécessité de respecter les lois internationales.







