La Confédération paysanne, un des principaux syndicats agricoles français, a lancé un appel solennel à des blocages à travers la France pour s'opposer à la stratégie du gouvernement concernant la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Leurs critiques se concentrent sur la mesure controversée de l'abattage des bovins atteints, annoncée comme la "seule solution" pour protéger la filière bovine.
Dans un communiqué, le syndicat exprime que "la gestion sanitaire mise en place est plus alarmante que la maladie elle-même". La DNC, bien que préoccupante, suscite un débat intense sur la manière dont elle doit être traitée. En effet, des experts en santé animale et représentants de la filière bovine s'interrogent sur l'efficacité de cette mesure radicale. Ils soulignent que d'autres approches, telles que la vaccination ou le suivi renforcé des animaux infectés, pourraient être envisagées. Farm Agriculture a également rapporté que des éleveurs craignent pour l'avenir de leur activité si de telles politiques restent en place.
Des voix, comme celle de Jean Dupont, éleveur dans la région Nouvelle-Aquitaine, se font entendre : "Au lieu de détruire, nous devrions chercher des solutions alternatives pour soigner nos animaux. L'abattage total n'est pas une réponse viable et alimente la colère des agriculteurs". Ces mobilisations sont, par ailleurs, renforcées par le soutien croissant d'autres syndicats agricoles, qui voient dans cette méthode un danger pour la pérennité de l'élevage en France.
En réponse à cette situation, il est crucial de trouver un équilibre entre la nécessité de protéger la filière et la sauvegarde du bien-être animal. Ce dilemme soulève également des questions éthiques et économiques à grande échelle.
Avec cette initiative de blocage, la Confédération paysanne espère intensifier les débats et faire entendre la voix des éleveurs, en mettant en lumière les alternatives possibles face à la crise sanitaire actuelle.







