Le tribunal de Saint-Malo s'est penché le 18 décembre 2025 sur le cas d'un homme de 49 ans, accusé d'une série de vols de GPS marins commis dans toute la Bretagne entre 2016 et 2017. Selon les informations recueillies, cet individu aurait été impliqué dans près de cinquante délits, mais il n'en reconnaît que quatorze, tout en contestant les autres.
Les faits, qui remontent à près d'une décennie, soulèvent des questions importantes sur la sécurité des équipements nautiques dans la région. Comme l'indique le site Franceinfo, ces vols s'inscrivent dans un contexte plus large de dégradations ciblant le matériel des plaisanciers, suscitant des préoccupations parmi les membres de la communauté maritime.
Lors de son procès, le prévenu a semblé hésitant sur certains aspects des faits, évoquant sa difficulté à se souvenir des circonstances exactes de chaque vol. "Dans certaines villes, je peux reconnaître mes actes, mais à La Rochelle, par exemple, je n'étais pas impliqué", a-t-il déclaré.
Les témoignages de propriétaires de bateaux, affectés par ces vols, ont été entendus pendant la procédure. Un expert maritime, interrogé sur cette affaire, a souligné l'importance de protéger le matériel de navigation, qui devient de plus en plus ciblé par les voleurs. "C'est un problème croissant, et il est crucial pour les plaisanciers de prendre des mesures pour sécuriser leurs biens", a-t-il averti.
Alors que la décision du tribunal est attendue, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre le vol maritime. L'évolution des pratiques de sécurité chez les plaisanciers sera sans doute un facteur clé dans la prévention de tels incidents à l'avenir.







