Le 29 novembre, un vol de la compagnie Transavia reliant Biarritz à Marrakech a été contraint de faire demi-tour pour atterrir en urgence à l'aéroport de Biarritz. La vitre du cockpit s'est fissurée pendant le vol, provoquant une situation de crise qui aurait pu tourner au drame.
À bord, les passagers ont vécu des instants terrifiants. "Je me suis vu mourir", a confié Yvan, un passager de 36 ans, assis à côté d'amis pris de panique. Le vol, qui avait décollé à 13h35, a été interrompu après seulement 30 minutes. Le pilote, visiblement affecté par la situation, a annoncé que le pare-brise du cockpit était en train de craquer, provoquant une montée d’angoisse parmi les voyageurs.
Les masques à oxygène ont été déployés, et les membres d'équipage ont dû gérer une atmosphère d'inquiétude croissante. Thomas, 46 ans, se souvient que les hôtesses ont même demandé des volontaires pour une éventuelle évacuation, une suggestion alarmante alors que l'avion survolait des montagnes. Sophie, une autre passagère, a partagé ses expériences terribles durant ce moment, se remettant de ses palpitations et du stress qui l’envahissait.
L'atterrissage a été brutal, comme l'a décrit Thomas : "C'était un gros boom en touchant le sol, et je n’ai jamais vécu un atterrissage pareil auparavant." Une fois à terre, les passagers ont découvert l'ampleur des dommages : plusieurs fissures visibles sur la vitre du cockpit. "C'était prêt à céder, ce n'était pas juste un petit impact", a ajouté Thomas, toujours sous le choc.
Malgré la gravité de la situation, aucune communication claire n'a été faite par la compagnie Transavia, laissant les passagers dans l'inquiétude après l'incident. Selon les autorités de l'aéroport, la fissure se serait produite au-dessus de Saragosse en Espagne, mais la cause exacte reste à déterminer.
Les experts en sécurité aérienne soulignent l'importance de l'entretien rigoureux des avions, surtout après une telle expérience. Le personnel de Transavia a rapidement pris des mesures en annulant le vol et en offrant un hébergement aux passagers, mais l'incident souligne des préoccupations plus larges sur la sécurité dans l'aviation commerciale.
Après cet incident préoccupant, les trois amis, désormais traumatisés, ont choisi d'annuler leurs vacances au Maroc, hésitant à prendre à nouveau l'avion. "Nous doutons de notre capacité à voler à nouveau", ont-ils confessé.







