Lors d'un vol vers Marrakech prévu samedi 29 novembre, un Boeing 738 de Transavia a dû effectuer un retour d'urgence à l'aéroport de Biarritz suite à une fissure soudaine du pare-brise du cockpit. À peine 30 minutes après le décollage, les pilotes ont été contraints de réagir rapidement pour assurer la sécurité des passagers.
Dans la cabine de pilotage, les masques à oxygène ont été déployés, entraînant une montée de tension parmi les 50 passagers à bord. « Tout le monde était paniqué, et même le membre d'équipage semblait stressé », raconte Yvan, un passager âgé de 36 ans, lors d'un entretien avec Sud-Ouest. Les membres de l'équipage se sont alors rapidement organisés, désignant même des volontaires pour une éventuelle évacuation.
Sophie, une autre passagère, a partagé son expérience en disant : « J'étais tellement nerveuse que je serrais mes amis et me versais de l'eau sur la tête pour calmer mes palpitations ». L'atterrissage, décrit par de nombreux témoins comme « mouvementé », a été marqué par un fracas intense lors du contact avec le sol. Thomas, également présent dans l'appareil, a affirmé : « Je prends régulièrement l'avion, et je n'ai jamais vécu une telle expérience ».
À l'atterrissage, les passagers ont pu constater la gravité de la situation, avec six à sept fissures visibles sur le pare-brise du cockpit. Suite à cet incident, Transavia a pris des mesures rapides pour assurer le bien-être des voyageurs, en les réaffectant sur un autre vol le lendemain et en prenant en charge leurs frais d'hébergement. La compagnie a également commencé à traiter des demandes de remboursement pour les passagers concernés.
Actuellement, il n'y a pas d'informations précises indiquant la cause de la fissure. Cependant, des experts en aéronautique soulignent l'importance d'effectuer un contrôle rigoureux des avions avant le vol afin de prévenir de tels incidents. Le Figaro rappelle que la sécurité des passagers demeure une priorité dans l'aviation commerciale.







