Le samedi 6 décembre, un incident choquant s'est produit à bord d'un TGV reliant Lille à Nîmes. Une mère de 42 ans a été arrêtée après avoir infligé des violences à son fils de six ans. La réaction rapide de certains passagers, qui ont choisi de ne pas rester indifférents, a permis de sauver l'enfant. D'après des témoins, la colère de la mère aurait été provoquée par un simple accident : son fils a renversé sa boisson. En proie à une rage incontrôlable, elle lui a violemment frappé la tête contre le dossier d'un fauteuil, tiré ses cheveux et même tenté de l'étrangler.
Après cette intervention héroïque des passagers, l'enfant a été mis à l'abri et confié à l'Aide sociale à l'enfance (ASE). Sara El Haïry, Haute-commissaire à l'enfance, a salué ce acte protecteur sur les réseaux sociaux. « Grâce à leur alerte, un enfant victime de violences a pu être mis à l’abri », a-t-elle déclaré sur X, ajoutant que ce type de réflexe est essentiel à la protection des plus vulnérables.
La mère, placée en garde à vue, fait face à des accusations de violences volontaires sur un mineur. Elle risque une peine de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans, une sanction qui pourrait être alourdie à dix ans si l'état de santé de l'enfant justifie une incapacité de travail supérieure à huit jours. Les débats autour des mesures de protection des enfants, comme l'observe le site Le Parisien, se font de plus en plus pressants en France.
Cet incident met en lumière la nécessité pour la société de rester vigilante face aux violences domestiques, même dans des espaces publics comme les transports en commun. Des experts soulignent l'importance de former les passagers à reconnaître et signaler des comportements suspects, afin de protéger les enfants en danger.







