Un douloureux incident a frôlé le drame au-dessus des Caraïbes. Le 12 décembre, un vol de la compagnie aérienne JetBlue Airways, en provenance de Curaçao et à destination de New York, a été contraint de changer rapidement de trajectoire afin d'éviter une collision avec un avion militaire de l'US Air Force. Selon des rapports de presse, le pilote a été surpris par la présence d'un ravitailleur militaire évoluant à la même altitude, sans avoir communiqué sa position.
Le pilote a exprimé son inquiétude auprès des autorités, déclarant : « Nous avons failli avoir une collision ». Il a précisé que l'avion militaire était passé très près de son appareil, peut-être à moins de cinq miles (environ huit kilomètres). L'appareil de JetBlue a alors été contraint d'interrompre son ascension pour éviter le contact.
Ce problème est aggravé par le fait que l'avion militaire n'avait pas activé son transpondeur, ce qui aurait permis aux contrôleurs aériens de le suivre. The Guardian a indiqué que les contrôleurs de l'aéroport de Curaçao n'avaient pas détecté l'appareil militaire sur leur radar. Cela soulève des questions importantes concernant la sécurité aérienne dans une zone tendue comme celle-ci, surtout dans le contexte de l'escalade des tensions diplomatiques entre les États-Unis et le Venezuela.
Vingt minutes après son décollage, le vol a dû stabiliser sa montée avant de reprendre son altitude après l'incident. La compagnie aérienne a signalé l'événement à la Federal Aviation Administration (FAA) et a promis de coopérer avec les organismes concernés pour élucider les circonstances de cette situation alarmante.
Les militaires, quant à eux, n'ont pas encore donné de réponse officielle concernant cet incident. Avec les tensions palpables dans la région, notamment dû à des frappes aériennes américaines contre des objectifs liés à des trafiquants de drogue, il est essentiel d'examiner la gestion de l'espace aérien dans cette zone névralgique.







