Deux Palestiniens ont perdu la vie lors d'interventions militaires israéliennes en Cisjordanie, suscitant une inquiétude croissante parmi les observateurs. Selon un communiqué de l'armée israélienne, ces opérations visaient des "terroristes" dans les régions de Qabatiya et Silat al-Harithiya.
Le premier incident a été déclenché lorsqu'un homme aurait jeté une brique vers des soldats, ce qui a conduit à l'ouverture de feu. Le second, selon les forces israéliennes, se serait produit alors qu'un autre homme lançait un explosif. L'agence palestinienne Wafa rapporte que l'une des victimes, un jeune homme de 22 ans, a été touchée mortellement à la poitrine. Aucun soldat israélien n'a été blessé durant ces incidents, a précisé l'armée.
Cette violence s'inscrit dans un contexte plus large, celui d'une escalade des tensions en Cisjordanie, exacerbée par les événements en cours suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier. Depuis cette date, plus d'un millier de Palestiniens, y compris des civils, ont été tués, selon un bilan de l'AFP basé sur des données officielles de l'Autorité palestinienne.
En parallèle, les autorités israéliennes font état d'au moins 44 citoyens israéliens, y compris des soldats, tués lors d'attaques palestiniennes ou de interventions militaires. La situation reste donc critique, et des experts s'inquiètent d'une potentielle escalade des hostilités. Le directeur du Centre de recherche sur le Moyen-Orient à Paris, Jean-Pierre Filiu, déclare : "Le cycle de violence ne semble pas vouloir s'arrêter, et il est crucial que les acteurs internationaux interviennent pour apaiser les tensions."
En France, cette situation est suivie de près, et les voix appelant à une solution pacifique se multiplient. La communauté internationale, tout en condamnant la violence, se penche sur des mesures qui pourraient faciliter un dialogue nécessaire entre les deux parties.







