Une semaine après l'horrible attaque sur Bondi Beach, qui a coûté la vie à quinze personnes, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé un audit approfondi des forces de police et des services de renseignement. Ce bilan vise à évaluer si les structures en place sont suffisantes pour contrer les menaces terroristes croissantes.
Dans un communiqué, Albanese a exprimé sa préoccupation face aux événements tragiques survenus le 14 décembre et a souligné la nécessité de renforcer les capacités de sécurité du pays. Selon lui, l’attaque, qualifiée d’antisémite et attribuée à des éléments inspirés par l’Etat islamique, souligne l’urgence d’une révision des protocoles de sécurité.
Des enquêteurs intensifient leurs efforts pour retracer les déplacements des assaillants, Naveed Akram et son père, qui avaient déjà été interrogés par les services de renseignement en 2019 sans que des mesures de précaution suffisantes ne soient prises alors. Ce manque de vigilance suscite des critiques acerbes de la part de la communauté juive australienne, qui estime que leurs alertes sur l’augmentation de l’antisémitisme ont été négligées.
Comme le précise le rabbin Yossi Friedman, 'le message était clair depuis plus de deux ans'. Les larmes des familles en deuil, en particulier celles de la jeune Matilda, de seulement 10 ans, rappellent à quel point la nation est touchée. La ministre de l'Intérieur, Clare O'Neil, a également évoqué dans les médias que des lois supplémentaires concernant le contrôle des armes seront mises en œuvre.
Le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, a confié lors d'une récente interview que la question de savoir si cette tragédie aurait pu être évitée le hante. 'C'est la pensée qui m’empêche de dormir', a-t-il déclaré, soulignant l’incertitude qui plane actuellement sur le paysage sécuritaire de l’Australie.
Ce contexte incite à une réévaluation des méthodes de sécurité à l'échelle nationale, avec un accent mis sur l'identification des connexions des criminels présumés. 'Nous allons déterminer les réseaux et les moyens utilisés par ces individus pour piéger des innocents', a affirmé Krissy Barrett, cheffe de la police fédérale, tout en appelant à une coopération accrue entre les agences de sécurité.
La suite des événements et les résultats de cet audit détermineront la méthode d’intervention des forces de l'ordre. En effet, la lutte contre le terrorisme doit s'appuyer sur une évaluation permanente afin d'adapter les réponses aux besoins de la société. Un nouvel éclairage sur cet audit sera apporté dans les mois à venir, alors que le pays aspire à retrouver sécurité et sérénité.







