Elon Musk, le patron de Tesla, ne cache pas ses inquiétudes concernant la démographie en Europe. À travers plusieurs publications virales sur les réseaux sociaux, il a réagi aux inquiétudes énoncées par l'influenceur suédois Peter Sweden, qui affirme que plus de la moitié des élèves de première année à Vienne ne parlent pas allemand, mettant en lumière la proportion croissante d'étrangers dans la capitale autrichienne.
Dans un échange engagé sur Twitter, Musk déclare : « L'Europe ne sera bientôt plus l'Europe, à moins d'une augmentation significative du taux de natalité et d'une remigration massive. » Ce terme de « remigration » évoque des mesures pouvant aboutir à l'expulsion de populations d'origine étrangère. Cette déclaration a suscité de vives réactions non seulement dans les cercles politiques, mais également parmi la population.
Joe Gebbia, cofondateur d'Airbnb, a également partagé ses préoccupations, soulignant que l'immigration en Autriche reste moins préoccupante qu'en Belgique, ce qui pourrait rendre le « remplacement démographique » plus lent en Autriche. Cela a amené plusieurs experts à discuter des implications d'une telle remigration. Selon le sociologue français Sylvain Brouard, cette situation nourrirait des tensions sociales ; « le rejet de l'immigration peut provoquer un climat de peur qui entrave toute possibilité de débat constructif », explique-t-il.
Ce n'est pas la première fois que Musk aborde de tels sujets. À la fin de l'année dernière, il avait déjà anticipé une possible guerre civile au Royaume-Uni à cause de l'immigration massive, affirmant que « ce n'est qu'une question de temps ». Ces assertions montrent une inquiétude croissante face à un phénomène complexe qui touche l'ensemble du vieux continent.
Alors que certains appellent à une politique plus stricte de régulation des flux migratoires, d'autres soutiennent que l'immigration peut enrichir la culture européenne. La tension entre ces deux visions est palpable et promet d'alimenter de nombreux débats dans les mois à venir.







