Le 7 décembre, Benyamin Netanyahou a déclaré que Tel-Aviv était prêt à entamer très bientôt la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, malgré un bilan tragique de 373 Palestiniens tués depuis octobre. Cette annonce survient alors que l'armée israélienne, dirigée par le général Eyal Zamir, envisage de faire de la ligne jaune de démarcation la « nouvelle frontière » avec Israël.
Lors d'une rencontre avec le chancelier allemand, Friedrich Merz, Netanyahou a souligné l'urgence d'interrompre le pouvoir du Hamas à Gaza. En parallèle, Khalil al-Hayya, le chef du Hamas, a exprimé sa willingness à rendre ses armes à une autorité palestinienne, à condition que l'occupation israélienne cesse.
La deuxième phase du cessez-le-feu, initiée le 10 octobre, vise à désarmer le Hamas et à retirer les forces israéliennes de Gaza. Cependant, la promesse d'une force internationale pour surveiller cette transition reste vague et suscite des interrogations.
Amnesty International a dénoncé la situation, affirmant que plus de 53 % de Gaza est sous contrôle israélien, privant les Palestiniens d’accès à leurs terres. "Les lignes de démarcation sont tracées de manière aléatoire, justifiant des attaques contre des civils", a déclaré un porte-parole d'Amnesty, mettant en lumière l'inadmissibilité de la situation actuelle.
Alors que le ministre Netanyahou se concentre sur la nécessité de réduire la radicalisation à Gaza, les experts soulignent que la complexité du conflit nécessite une approche plus constructive. Claude Lévy, analyste au CNRS, a averti que "sans dialogue réel, la paix restera illusoire". Ceci est renforcé par les estimations alarmantes de 70 360 Palestiniens morts et 171 047 blessés depuis le début des hostilités, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Avec les tensions croissantes et l'incertitude sur l'avenir, le monde se tourne vers des solutions durables qui pourraient mettre fin à cette tragédie humaine.







