En fin d'année 2021, l'humoriste Ary Abittan a fait face à des accusations de viol portées par une jeune femme de 23 ans, avec qui il avait eu une brève liaison. Après une enquête de plus de trois ans, la justice a prononcé un non-lieu en avril 2024, qui a été confirmé en appel en janvier 2025. Selon la justice, cette décision clôt définitivement l'affaire.
Cependant, le retour d'Abittan sur scène ne se fait pas sans controverses. De nombreux groupes féministes, notamment le collectif #NousToutes, s'opposent à sa réapparition dans le paysage culturel. Lors d'un de ses spectacles, des militants ont interrompu la représentation en scandant des slogans accusateurs. Les réactions ne se sont pas fait attendre, engageant des débats passionnés au sein de la communauté publique et médiatique. Libération, par exemple, a souligné l'impact de ces actions sur la perception de l'affaire.
Brigitte Macron s'est récemment exprimée sur cette polémique, qualifiant les militantes de "sales connes" lors d'une conversation avec l'humoriste, une déclaration qui a suscité une vague de critiques. Nombreux sont ceux qui se sont désolidarisés de ses propos, comme l'actrice Judith Godrèche qui a répliqué avec humour, affirmant : "Moi aussi, je suis une sale conne", pour montrer son soutien aux manifestantes.
Dans ce contexte explosif, l'avocate d'Ary Abittan, Me Caroline Toby, a tenu à défendre son client en insistant sur la décision judiciaire qui le considère "innocent" après des années d'investigations sérieuses. Elle a déclaré à l'AFP : "La justice a reconnu son innocence après de nombreuses enquêtes et auditions. Les magistrats impliqués dans cette affaire sont unanimes sur ce point. L'affaire est maintenant close". Toutefois, malgré ce non-lieu, la désapprobation publique persiste et soulève des questions quant au traitement des accusations de viol dans la société moderne.







