L'association féministe Les Tricoteuses hystériques a décidé de porter plainte contre Brigitte Macron pour injure publique suite à la diffusion d'une vidéo dans laquelle la Première dame traite de "sales connes" des militantes qui ont interrompu un spectacle d'Ary Abittan à Paris. L'humoriste, déjà accusé de viol en 2021, a récemment obtenu un non-lieu, mais son retour sur scène soulève des tensions.
La présidente de l'association a exprimé son indignation dans une interview, précisant que la plainte est en cours de préparation et qu’elle invite toutes celles qui ont ressenti ces propos comme insultants à faire de même. "Brigitte Macron subit depuis longtemps un harcèlement incessant, mêlant rumeurs infondées. Les féministes la soutiennent en raison de ce traitement injuste", a-t-elle déclaré.
Un spectacle sous haute sécurité
Le mardi 9 décembre, la représentation d'Ary Abittan s'est déroulée dans un climat de forte vigilance. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place, avec de nombreux agents filtrant l'accès à la salle. Au sein du public, les avis étaient partagés. Certaines spectatrices ont défendu le comédien, évoquant son acquittement, tandis que d'autres ont critiqué les déclarations de Brigitte Macron. "Elle aurait dû garder sa critique pour elle", a affirmé une spectatrice.
D'autres personnes ont néanmoins soutenu la liberté d'expression de la Première dame, arguant qu'elle a le droit de s'exprimer dans le cadre privé. Cette situation met en lumière les tensions autour de la représentation des femmes et de la place des discours féministes dans l'espace public.
Ce conflit soulève des questions cruciales sur la manière dont les figures publiques interagissent avec des mouvements sociaux. Alors que des associations comme Les Tricoteuses hystériques continuent leur combat pour la reconnaissance et le respect des droits des femmes, les réactions à cette affaire pourraient influencer le débat public. Pour plus d'informations, consultez des sources comme Le Parisien et RTL.







