Invitée sur BFMTV, Maud Bregeon a rassuré les Français en annonçant que le gouvernement n'envisage pas d'utiliser l'article 49.3 pour faire passer le budget de l'État et le budget de la Sécurité sociale. Cette décision vise à ne pas acter un échec des négociations parlementaires.
« Nous irons au vote », a précisé la porte-parole du gouvernement. En réponse aux rumeurs autour d'un possible recours à cette mesure controversée, Bregeon a affirmé : « Utiliser le 49.3 signifie accepter un échec des discussions ». Ce choix semble stratégique pour renforcer le dialogue avec les différents groupes politiques présents à l’Assemblée nationale.
Un appel à la responsabilité parlementaire
Ce mercredi, Bruno Retailleau, président des Républicains, a encouragé Sébastien Lecornu à envisager le 49.3, invoquant la nécessité de maintenir un budget conforme aux intérêts nationaux. Cependant, Maud Bregeon a rétorqué que les débats sont essentiels et a fixé une date cruciale : la discussion et le vote auront lieu le mardi 9 décembre.
Elle a également précisé que ce vote abordera des enjeux majeurs, car sans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, on estime que le déficit pourrait atteindre 30 milliards d'euros. Ces chiffres soulignent l'importance de la coopération entre les partis, d'autant plus que certains, y compris des membres de la majorité, affichent des réticences concernant le texte proposé.
« Voter le budget n'est pas seulement une question de soutien au gouvernement », a rappelé Bregeon, incitant à la réflexion sur les implications de chaque vote. Selon les analyses du site Le Parisien, même dans les rangs de la majorité, des voix se font entendre contre le projet actuel, ajoutant une pression supplémentaire sur le gouvernement.
À gauche, des interrogations persistent, le Parti socialiste étant également appelé à faire preuve de cohérence, comme le précise Maud Bregeon. >La nécessité d'une majorité claire pour avancer vers une solution durable est aujourd'hui au cœur des discussions, tant au sein des institutions qu'auprès des citoyens.







