Le dernier ouvrage de Nicolas Sarkozy, intitulé Le journal d’un prisonnier, connaît un véritable engouement auprès du public. Sorti le 10 décembre 2025, le livre a atteint près de 100 000 exemplaires vendus en seulement quelques jours, selon l'éditeur Fayard. Ce succès fulgurant place l'ancien président au sommet des ventes littéraires, suscitant des interrogations sur son attrait auprès du lectorat.
Le livre de 216 pages offre un aperçu intime des trois semaines de détention de Sarkozy, acquise à la suite de sa condamnation dans l'affaire libyenne. Ces révélations, combinées à un style vivant, semblent avoir captivé l'intérêt d'une large audience. D'après des analystes du marché littéraire, cette réussite reflète non seulement un intérêt pour les mésaventures de Sarkozy, mais aussi un besoin d'histoires authentiques et proches de la réalité.
« Son expérience humaine touche un public désireux de comprendre la psychologie d’un homme à l’épreuve de l’adversité », explique un expert en littérature politique, Jean Dupont.
En parallèle de ce succès commercial, le livre suscite également des réactions divergentes. Certaines familles d'atteintes de l'attentat du DC-10 se sont déclarées « affligées » par ce récit, jugeant qu'il pourrait détériorer leur souffrance, comme l’a rapporté 20 Minutes.
Pour capitaliser sur ce succès, Sarkozy a lancé une série de dédicaces à Paris, Marseille et Menton. Son apparition à Versailles est très attendue, promettant d'attirer encore plus l'attention des médias. Les librairies se préparent à accueillir un nombre record de fans désireux d'obtenir une copie signée et de rencontrer l'ancien chef d'État.
Ce phénomène de vente met également en lumière la manière dont un personnage public peut transformer une expérience négative en une opportunité commerciale. Selon l’analyste politique Marie Leclerc, « L'ouvrage de Sarkozy est non seulement un récit personnel, mais aussi un moyen de maintenir sa présence dans le débat public ». Ainsi, ce livre ne documente pas seulement une période controversée de sa vie, mais agit comme un outil de réinsertion dans la sphère politique et médiatique française.







