Ce mardi 16 décembre, l'association montpelliéraine Les Tricoteuses hystériques a annoncé avoir déposé une plainte pour injure publique contre Brigitte Macron, à la suite de ses déclarations controversées. Cette plainte, initiée au nom de 343 femmes et d'autres associations féministes, fait déjà réagir dans le milieu militant.
Une réaction vive aux mots de la Première dame
La présidente de l'association, Vigdis Morisse Herrera, a exprimé son indignation, déclarant : "Ces mots vont à l'encontre de notre lutte pour la reconnaissance des voix des victimes de violences sexuelles". Les propos de Brigitte Macron, qui qualifiait certaines militantes féministes de "sales connes", font suite à une interruption énergique d'un spectacle par des militantes sur la scène des Folies Bergère.
Des excuses jugées insuffisantes
Brigitte Macron a, depuis, tenté de s'excuser, mais son intervention a été jugée vague et n’a pas suffi à apaiser les tensions. En effet, comme le souligne Midi Libre, ses excuses n'ont pas convaincu les féministes, qui estiment que cela ne fait qu'aggraver les conséquences de ses propos.
Une plainte emblématique des luttes féministes
En choisissant de se désigner comme les "343 injuriées", ces plaignantes souhaitent rappeler l'importance de la voix des femmes dans la société et dénoncer le silence imposé aux victimes. L'association met en avant que cette action vise à ériger un front uni contre l'insulte et le mépris de la parole féministe.
Comme l'indique Le Monde, plusieurs experts des droits sociaux et de la lutte contre les violences de genre voient dans cette plainte une opportunité de faire avancer le débat public autour de la misogynie ambiante et de l'importance de défendre la parole des femmes. \"Nous ne pouvons rester silencieuses devant de tels mots,\" affirme une féministe engagée.
Cette affaire ne fait que renforcer la dynamique des luttes féministes en France, alors que le pays connaît une intensification des combats pour l'égalité des genres.







