La France insoumise (LFI) a décidé de porter un nouveau coup dans l'arène politique en saisissant le Conseil constitutionnel concernant la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026. Cette initiative, jugée nécessaire par le parti, vise à contester certaines mesures qu’ils considèrent comme une menace pour le droit à la santé des assurés.
Une des mesures contestées porte sur la limitation de la durée des arrêts de travail. Cette nouvelle règle impose un plafond d’un mois pour un premier arrêt et de 2 mois pour les renouvellements, alors qu’aucune limite n’existait auparavant. LFI souligne que cette décision pourrait aggraver l’accès aux soins, notamment dans un contexte où la démographie médicale est préoccupante. Leur recours dénonce également une rupture d’égalité manifeste pour des salariés dont la santé requiert un arrêt prolongé.
En parallèle, le budget de l'assurance maladie (Ondam) a été fixé à 274,4 milliards d'euros, représentant une hausse d'environ 3 % par rapport à 2025. Pour LFI, cette augmentation est insuffisante pour répondre aux besoins croissants du système de santé. "Une évolution de 3 % constitue un niveau minimal, insuffisant pour éviter de sérieuses dégradations des prestations de santé", a déclaré un représentant de LFI, soulignant les risques de baisses tarifaires massives qui pourraient entraîner une détérioration des conditions de soins dans les établissements hospitaliers.
L’article en question introduit également un nouveau "parcours d'accompagnement" pour les patients à risque d'affection longue durée (ALD). Bien que cela vise à anticiper les complications, LFI a émis des doutes quant à l'intention véritable du gouvernement. Selon des sources, comme le Monde, ce dispositif pourrait servir de prétexte pour priver certains malades de leur statut ALD, qui garantit une couverture à 100% de leurs soins.
Le débat autour de ce budget soulève des inquiétudes plus larges concernant l'accès universel à la santé. Des experts en santé publique s'inquiètent également de ce que ces mesures pourraient signifier pour les assurés, en insistant sur la nécessité de préserver un système de santé inclusif dans le contexte sanitaire actuel.







