Les députés de l'Assemblée nationale ont donné leur feu vert à l'unanimité au projet de loi spécial, permettant ainsi de garantir le financement temporaire de l'État à partir du 1er janvier. Ce vote, qui a compté 496 voix pour et aucune contre, marque une étape cruciale avant le passage du texte au Sénat prévues pour ce soir.
Ce projet vise à maintenir les services publics à flot en attendant l'adoption de la loi de finances pour 2026. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a souligné que cette loi spéciale « n'est pas un budget », rappelant les enjeux importants qui l'entourent. De nombreux experts de la scène politique, comme le professeur en économie Jean-Michel Thibault, prévoient déjà que ce cadre temporaire pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l'État si des mesures plus durables ne sont pas mises en place rapidement.
Lors d'une allocution prévue en début de soirée, Lecornu s’efforcera d'expliquer les actions entreprises par le gouvernement pour stabiliser la situation financière du pays. En parallèle, la ministre de l'Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a exprimé son désir de voir un projet de loi de finances adopté avant la fin de janvier. Cela, alors même que le président Emmanuel Macron a mis en avant la nécessité d'un budget qui respecte un objectif de déficit de 5 % et qui finance les priorités nationales.
Ces discussions illustrent la complexité du contexte économique actuel, à la lumière de défis multiples tels que l'inflation, la crise énergétique et les tensions géopolitiques croissantes. Les économistes s'accordent à dire que sans une loi de finances solide, l'État pourrait rencontrer des difficultés à répondre aux besoins croissants de ses citoyens dans un paysage en constante évolution.







