À l'horizon, une mobilisation des cheminots pourrait bien secouer la SNCF. Le syndicat SUD-Rail a déposé un préavis de grève pour le 13 janvier, coïncidant avec les négociations annuelles obligatoires entre la direction du groupe ferroviaire et les syndicats. Selon un communiqué, SUD-Rail réclame une augmentation salariale de 400 euros mensuels, justifiée par les bénéfices prévus de plus de 2 milliards d'euros pour l'année 2025.
Dans son tract, SUD-Rail souligne l'importance de reconnaître l'évolution des missions des agents de conduite, plaidant pour une revalorisation immédiate des salaires en raison de la polyvalence croissante imposée par la direction. Pour eux, les 'déclarations de bonnes intentions' du nouveau président de la SNCF, Jean Castex, ne suffiront pas sans des actions concrètes.
Malgré l'annonce récente du versement d'une prime de 400 euros à tous les cheminots en décembre, ainsi que l'avancement des négociations salariales, SUD-Rail reste sur ses gardes. Jean Castex, nommé fin octobre pour diriger la SNCF, a promis d'écouter les préoccupations des agents, mais ces promesses doivent se traduire en actes pour apaiser les tensions.
Pour l'heure, seul SUD-Rail a officiellement déposé son préavis. La CGT de son côté, a exprimé le souhait de collaborer avec d'autres syndicats comme Unsa, SUD-Rail et CFDT, pour élaborer une plateforme commune visant à répondre aux attentes des agents.
Des experts soulignent que ces mobilisations corollaires aux négociations salariales sont courantes dans le secteur, alors que les cheminots expriment leur inquiétude face à l'avenir de leurs conditions de travail. La prochaine rencontre pourrait donc être décisive. Selon Le Parisien, les discussions qui auront lieu le 13 janvier pourraient bien rythmer les mois à venir pour la SNCF.







