À compter du 17 janvier, des millions de contribuables en France recevront un remboursement anticipé de 60% de leurs crédits ou réductions d'impôt. Cette initiative vise à simplifier le processus fiscal, introduit depuis 2019 avec l'impôt à la source. Environ 8,7 millions de foyers fiscaux sont concernés par cette mesure, qui permet une avance sur les dépenses déclarées en 2021.
Qui peut prétendre à cette avance de 60 % ?
Les foyers bénéficiant de cette avance doivent avoir déclaré des dépenses éligibles en 2021, telles que :
- L'emploi d'un salarié à domicile (ménagère, auxiliaire de vie, jardinier, etc.).
- Les frais de garde d'enfants.
En outre, les réductions d'impôt peuvent inclure des dépenses telles que :
- L'hébergement en établissement pour personnes âgées.
- Investissements locatifs sous les dispositifs Pinel et Duflot.
- Dons aux organisations caritatives.
Pour les contribuables hébergés en Ehpad, une réduction de 25 % sur les frais peut être appliquée, avec un plafond de 10 000 € par an et par résident, ce qui représente un maximum de 2500 € de réduction d'impôt.
Quels montants attendre et comment les recevoir ?
Le remboursement de 60 % est calculé sur la base des crédits et réductions d'impôt déclarés l'année précédente. Les contribuables verront cette avance apparaître sous la mention "AVANCE CREDIMPOT" sur leur relevé bancaire. En tout, près de 5,3 milliards d'euros seront redistribués, soit une moyenne de 605 € par foyer.
Pour ceux qui n'ont pas communiqué leur numéro de compte bancaire à l'administration fiscale, l'avance sera envoyée sous forme de chèque par voie postale, attendue d'ici la fin janvier.
Important : le risque de remboursement
Les contribuables ayant perdu leur droit à ces crédits ou réductions devront rembourser ce montant. Par exemple, si vous ne recourez plus à un salarié à domicile, il est prudent d'anticiper cette éventuelle sortie d'argent.
À partir de 2022, une nouveauté est mise en place : les utilisateurs de services à domicile peuvent bénéficier immédiatement d'un crédit d'impôt de 50 %, en payant seulement la moitié du coût du service au moment de la déclaration des heures. Toutefois, cela nécessite l'adhésion au service Cesu+.







