Lors d'une réunion cruciale à Bruxelles, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a révélé le report de la signature de l'accord commercial entre l'Union européenne et les pays du Mercosur à janvier prochain. Initialement prévue pour ce week-end lors du sommet à Foz do Iguaçu au Brésil, cette signature est désormais conditionnée à l'approbation d'une majorité qualifiée des États membres, un soutien qui fait défaut notamment en raison des réticences manifestées par la France et l'Italie.
La présidente von der Leyen avait des espoirs élevés d'aboutir à cet accord, jugé essentiel pour renforcer les relations commerciales et économiques entre l'Europe et les pays d'Amérique du Sud. Toutefois, des préoccupations concernant l'impact environnemental et l'agriculture européenne ont alimenté les résistances. Emmanuel Macron a réaffirmé que "cet accord ne peut pas être signé" sans garanties concernant le respect des normes environnementales, une position partagée par de nombreux responsables politiques européens.
Les experts s'inquiètent également des répercussions économiques d'un tel accord, soulignant l'importance de garantir un équilibre entre les intérêts commerciaux et la protection de l'agriculture locale. "Ce report pourrait être une opportunité d'améliorer l'accord pour qu'il bénéficie réellement à toutes les parties impliquées", estime un analyste économique. À l'approche de janvier, les discussions vont sans doute s'intensifier, avec l'espoir de trouver un consensus qui permettra de relancer les négociations dans un climat apaisé.







