Olivier Roellinger, chef renommé et ambassadeur du bien-manger, ne reste pas inactif après avoir passé le relais à son fils Hugo. Dans la continuité de son engagement, il fait la promotion d'une cuisine collective davantage respectueuse des enfants et de l'environnement. Sa mission ? Transformer les cantines scolaires en lieux de santé et de plaisir, un défi essentiel à l'heure où l'éducation alimentaire est souvent négligée.
Un retour aux fondamentaux : pour des cantines « faites maison »
Le chef, qui a vibré aux souvenirs de cantine de son enfance, souhaite que chaque enfant puisse savourer des repas de qualité. Avec le soutien de grands chefs comme Michel Bras, il a cherché à améliorer les normes alimentaires des cantines. Cependant, de trop nombreux projets ont été freinés par les préoccupations financières des entreprises responsables de la restauration collective. Roellinger insiste sur l'importance de revenir à une cuisine « faite maison », où les municipalités reprennent en main leurs cantines, gage de qualité et d'authenticité.
Le bio et le circuit court : une nécessité
Pour Roellinger, intégrer des aliments bios et issus de circuits courts dans les menus scolaires est une solution bénéfique pour notre santé ainsi que pour la planète. Cela permettrait de soutenir des agriculteurs engagés, souvent victimes de la distribution industrielle. Par ailleurs, cette approche répond à des enjeux sociétaux cruciaux, tout en valorisant nos terroirs. Plus que jamais, le bien-manger s'impose comme une nécessité pour contrer les conséquences néfastes de la malbouffe et préserver notre héritage culinaire.
Éduquer pour mieux nourrir
Olivier Roellinger souligne également l'importance d’impliquer les agents de cantines, redonnant sens et motivation à leur travail à travers la création de plats à base de produits frais. En impliquant les enfants dans cette dynamique, l'éducation alimentaire se transforme en un cercle vertueux. On observe que les jeunes peuvent influencer leurs familles vers des choix alimentaires plus sains, contribuant ainsi à lutter contre des problèmes de santé publique, tels que l’obésité et ses complications. C'est un appel urgent : retrouver plaisir et convivialité autour de la table pour une lutte collective en faveur de la santé et de la planète.







