Après seulement deux ans d’existence, Google met fin à sa fonctionnalité "rapport sur le dark web". Lancée en mai 2023 pour les utilisateurs de Google One, cette option, qui a été rendue accessible gratuitement à tous en juillet 2024, sera définitivement supprimée en février 2026. Les utilisateurs qui avaient activé ce service ont reçu un courriel les informant de ce changement.
À partir du 15 janvier 2026, le rapport n’effectuera plus de vérifications et, le 16 février, toutes les données relatives à cet outil ne seront plus disponibles. Initialement conçu pour alerter les utilisateurs sur le potentiel détournement de leurs informations personnelles, comme le nom ou le numéro de téléphone, ce service devait permettre de détecter les données compromises suite à une violation de la sécurité. Cependant, son efficacité était mise en question.
Les retours des utilisateurs, selon Google, ont révélé que le service ne fournissait pas des recommandations suffisamment claires et concrètes. En effet, l’entreprise a souligné que le rapport offrait des informations générales sans étapes précises à suivre. Dans un message adressé aux utilisateurs, Google a déclaré : "Nous apportons ce changement afin de nous concentrer plutôt sur des outils qui vous offrent des étapes plus claires et concrètes pour protéger vos informations en ligne".
Dans ce contexte, Google a déjà lancé d'autres solutions visant à améliorer la sécurité en ligne. En mai 2025, par exemple, elle a introduit une fonction capable de remplacer automatiquement les mots de passe compromis, un progrès souhaité par de nombreux utilisateurs. Les mesures comme l’activation de l’authentification à deux facteurs seront également mises en avant dans ces nouveautés.
Malgré l’arrêt du rapport sur le dark web, Google promet de continuer à surveiller les menaces en ligne et à offrir des outils innovants pour la sécurité des utilisateurs. Pour une assistance immédiate, les internautes peuvent recourir à des plateformes comme "Have I Been Pwned" qui les aide à vérifier l’exposition de leurs données personnelles sur le dark web. Cette situation illustre la nécessité d’adapter constamment les outils de sécurité face à l’évolution perpétuelle des cybermenaces.







