La pauvreté continue de croître en Anjou, un fait que Benoît Grellety, responsable du Secours Catholique en Maine-et-Loire, souligne avec inquiétude. Avec près de 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France, des chiffres révélateurs émergent dans notre département, où la situation semble devenir plus préoccupante.
Lors de la publication de son 30e rapport sur la pauvreté le 20 novembre 2025, le Secours Catholique a mis en lumière que 32 % des personnes accueillies sont des mères isolées. Cela souligne l'impact disproportionné de la pauvreté sur les familles vulnérables, qui composent une part grandissante des accueillis. Grellety a affirmé : Le taux a beaucoup augmenté dans le département, ce qui exige une réponse collective.
Des experts, comme l'économiste Pierre-Isaac Pénet, soulignent que cette montée de la précarité est exacerbée par la crise économique, notamment l'inflation et le coût de la vie qui pèsent lourdement sur les budgets familiaux. Selon une étude de l'Insee, environ 20 % des ménages de la région vivent en difficulté financière, et cette tendance n’est pas prête de s'inverser.
Des organisations comme le Secours Catholique mettent en avant l'importance de créer des réseaux de solidarité et de soutenir les initiatives locales. En effet, de nombreuses associations se mobilisent pour offrir aide alimentaire, hébergement et soutien psychologique.
Il est crucial que la société prenne conscience de cette réalité et arrête de stigmatiseer les plus démunis. Comme le souligne Grellety, Nous devons favoriser l'empathie plutôt que le jugement;
des efforts sont nécessaires pour assurer que chaque personne se sente soutenue et comprise. Une approche collective s'avère essentielle pour diminuer ces inégalités croissantes.
Pour illustrer cette situation, l'initiative Secours Catholique se rend dans des lieux stratégiques, afin de recueillir des témoignages et de les transformer en actions concrètes. Une action efficace face à une crise qui touche de plus en plus d’individus.







