Le 2 décembre, une nouvelle flambée de violence dans le secteur pénitentiaire a frappé la maison d'arrêt d'Avignon, lorsque deux agents ont été hospitalisés suite à une agression brutale par un détenu. Ce dernier, décrit comme un individu à la réputation sulfureuse en raison de son comportement agressif, a d'abord exhibé son sexe de manière abusive devant une surveillante, un acte que le syndicat FO Justice a qualifié de récidive.
Les événements se sont précipités lorsque la surveillante a décidé de rédiger un compte rendu de cet incident inacceptable. Lorsque le brigadier-chef et un agent se sont rendus dans la cellule du détenu pour obtenir des éclaircissements, la situation a rapidement dégénéré. Malgré les exhortations à se calmer, le détenu a violemment attaqué le brigadier-chef, le frappant à plusieurs reprises au visage et le poussant au sol. Un deuxième agent a tenté d'intervenir et a également été agressé.
Il a fallu l'intervention rapide de renforts, déclenchée par l'alarme, pour maîtriser le détenu. Les deux agents ont ensuite été transportés à l’hôpital, où ils se sont vu prescrire deux jours d'incapacité de travail. Ce nouvel incident alarmant souligne la montée en puissance des violences en prison, un sujet brûlant en France, alors que le taux d'incarcération et les actes de violence entre détenus et surveillants continuent d'augmenter.
Le syndicat FO Justice a vivement réagi, dénonçant le manque de conséquences pour de tels actes : « Ces individus savent pertinemment qu’aucune sanction ne leur sera infligée. » Ils demandent des mesures disciplinaires et pénales renforcées pour des détenus au comportement violent, en proposant notamment leur placement dans des unités spécialisées.
Ce type d'agression n'est pas un fait isolé. Les institutions pénitentiaires en France font face à une crise de sécurité croissante, avec des agents de plus en plus en danger. Des politiciens et des experts du domaine de la justice réclament des réformes urgentes afin de garantir la sécurité du personnel, tout en protégeant également les droits des détenus.







