Le vendredi 19 décembre, la Brigade Anti-Criminalité (BAC) a frappé au cœur de Bergerac, débusquant en plein flagrant délit un jeune homme de 28 ans, de nationalité afghane, en train d'acheter cinq grammes de résine de cannabis à un vendeur tunisien de 23 ans pour la modique somme de 40 euros. Cette arrestation a eu lieu près d'une ambiance festiva, aux abords du marché de Noël.
Les autorités locales mettent en avant l'importance de lutter contre le trafic de stupéfiants, et ce type d'intervention s'inscrit dans une stratégie globale de sécurisation des centres-villes, comme l'explique un représentant de la municipalité. “Nous ne tolérerons aucune forme de trafic dans notre ville, surtout en période de fête,” a-t-il affirmé.
Après la confrontation avec les forces de l'ordre, les deux individus ont été placés en garde à vue. L’acheteur a reconnu les faits et a été soumis à une ordonnance pénale, se traduisant par une amende de 500 euros pour usage de stupéfiants. Quant au vendeur, il devra comparaitre au tribunal correctionnel de Bergerac en mars, risquant jusqu'à dix ans d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants.
À noter que ni l’un ni l’autre n’avaient d’antécédents judiciaires, ce qui a surpris certains observateurs de la scène judiciaire. Les 40 euros provenant de la transaction illicite ont été saisis par la police. Cette affaire rappelle également l'avis de nombreux experts, qui soulignent que la normalisation de certaines drogues, comme le cannabis, nécessite un encadrement légal plus clair, comme le rapportent plusieurs études récentesissues de l'instance nationale de santé publique.
Cette situation soulève la question de la manière dont la société aborde la question des drogues et les politiques de répression qui en découlent. Les opinions sur cette affaire sont variées, certains plaidant pour une dépénalisation afin de mieux encadrer la consommation, tandis que d'autres insistent sur la nécessité de régulations strictes pour dissuader les trafiquants.







