Le samedi 20 décembre, un groupe de militants de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) a organisé une action à l'entrée du Carrefour de Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier. Ces manifestants, au nombre d'une vingtaine, ont tenté de bloquer l'accès au supermarché dans l'après-midi, provoquant des tensions entre eux, les agents de sécurité du magasin et certains clients.
Selon Midi Libre, la situation a escaladé lorsque les militants ont occupé la galerie marchande durant un certain temps. Bien que les gendarmes aient été appelés sur les lieux, aucune interpellation n'a eu lieu. Cette manifestation fait partie des nombreuses actions menées par BDS en France, visant à attirer l'attention sur la situation en Israël et en Palestine.
Les opinions sur cette action sont partagées. Pour certains, elle représente un moyen légitime de protestation face à des injustices, tandis que d'autres, y compris des responsables locaux, la considèrent comme nuisible aux commerces et à l'ordre public.
Les experts en sociologie des mouvements sociaux affirment que de telles actions peuvent être un double tranchant. "D'une part, elles permettent de sensibiliser le public, mais d'autre part, elles peuvent créer des divisions au sein de la communauté," observe Jean Dupont, chercheur à l'Université de Montpellier.
La question qui se pose maintenant est de savoir comment les autorités locales réagiront à ce type de mobilisation à l'avenir. Les tensions persistantes entre les manifestants et la sécurité pourraient mener à des mesures plus strictes pour prévenir de futurs incidents.







