Un Nantais de 36 ans, soupçonné d'être à la tête d'un trafic de cocaïne desservant Nantes et La Roche-sur-Yon, a été interpellé récemment. Les autorités le surveillaient depuis près de deux ans, selon Le Monde. L'enquête a révélé qu'il effectuait des allers-retours réguliers en train vers la Belgique, où il se procurait la drogue.
Les services de police estiment qu'il écoulait entre 30 et 50 grammes de cocaïne par semaine, ce qui suscite des inquiétudes quant à l'ampleur de son réseau. « Son modus operandi était axé sur la discrétion, ce qui lui a permis d'opérer longtemps sans être détecté », déclare un enquêteur à Le Parisien.
Lors de son arrestation, les agents ont découvert des preuves incriminantes, ainsi que des complices potentiels identifiés. Ce type de trafic de stupéfiants est en forte augmentation dans les Pays de la Loire, comme le souligne un rapport récent du ministère de l’Intérieur. Le procureur de la République a exprimé sa détermination à démanteler de tels réseaux qui mettent en péril la sécurité publique.
Des experts de la lutte contre la drogue estiment que l'interpellation de ce trentenaire pourrait être un tournant dans l'effort de répression du trafic dans la région. « Une action policière efficace combinée à des politiques de prévention est essentielle pour contrer cette menace », explique Martin Duval, spécialiste des questions de sécurité.







