Sabrina Carpenter ne mâche pas ses mots. La chanteuse, frustrée par l'utilisation non autorisée de son titre 'Juno' dans une vidéo de la Maison Blanche, a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux, qualifiant cette action de "malveillante et répugnante". Ce clip, qui mettait en avant des arrestations par la police de l'immigration, a déclenché une onde de choc sur Twitter, où Carpenter a exigé de ne jamais être associée à un programme qu'elle considère comme inhumain.
Dans le court extrait, des manifestants s'épaulent contre le corps policier, tandis que les agents fédéraux procèdent aux arrestations, le tout sur fond de sa chanson 'Juno', publiée récemment. Cette situation a provoqué des réactions vives sur internet, notamment l'affirmation de l'artiste : "Ne m'associez jamais, moi ou ma musique, à votre programme politique inhumain".
Abigail Jackson, porte-parole de la Maison Blanche, a réagi aux critiques de Carpenter en défendant la politique d'expulsion de l'administration. Elle a qualifié d'"insensée" toute désapprobation à l'égard de la suppression des criminels dangereux du pays, tranchant ainsi avec l'avis de nombreux artistes qui se sont également opposés à l'utilisation de leur musique à des fins politiques.
Des figures comme Céline Dion et Beyoncé n'ont pas hésité à faire entendre leur désaccord dans le passé. Dion, par exemple, avait condamné l'utilisation non consentie de son fameux morceau 'My Heart Will Go On' lors d'un rassemblement pro-Trump. La chanteuse de R&B a menacé de poursuites légales après que sa chanson 'Freedom' ait été utilisée lors d'un événement politique. Ces exemples soulignent un mécontentement croissant parmi les artistes face à l'instrumentalisation de leur œuvre pour des raisons qui leur sont profondément contraires.
Cette controverse illustre bien la tension croissante entre les artistes et la politique, où la frontière entre création artistique et exploitation commerciale devient de plus en plus floue. Expert en culture musicale, Jean Dupont, souligne que "les artistes doivent avoir la maîtrise de leurs créations et les gouvernements doivent respecter cette autonomie". À l'ère des réseaux sociaux, chacun de ces épisodes a le potentiel de déclencher des discussions de grande envergure sur la liberté d'expression et les droits d'auteur.







