Dans la nuit du 23 au 24 décembre, l'oblast de Belgorod, en Russie, a été le théâtre d'une attaque par drone ukrainien, causant la mort d'une personne et blessant trois autres. D'après le gouverneur de la région, Vyacheslav Gladkov, les conséquences de ce raid sont alarmantes, particulièrement pour la population locale qui vit sous la menace constante des hostilités. Ce même jour, une voiture a été frappée dans le village de Nova Tavolzhanka, près de la frontière ukrainienne, entraînant la mort d’un individu et laissant un autre blessé.
À Shebekino, toujours en Belgorod, le climat de peur perdure alors que des blessures sont également signalées parmi la population, avec plusieurs maisons et véhicules endommagés, comme l'a rapporté le Kyiv Independent. Ces faits illustrent la portée des répercussions militaires qui touchent non seulement l'Ukraine mais également certaines régions de la Russie, créant une atmosphère d'insécurité.
En parallèle, à Moscou, l'incertitude s’installe alors que deux policiers ont été blessés dans un "incident" près du site où un général russe a trouvé la mort récemment, suscitant de vives inquiétudes au sein des autorités. Les publications locales évoquent une explosion survenue aux alentours de 1h30 du matin, ce qui incite à des spéculations sur l'implication de groupes radicaux. Le Comité d'enquête a lancé une enquête exhaustive sur ce qui semble être une série d'attaques coordonnées.
Les experts s'accordent à dire que ces événements peuvent indiquer une escalade des tensions internes en Russie, conséquence des difficultés rencontrées dans les opérations militaires en Ukraine. Sergei Markov, ancien conseiller politique, souligne : "Ces incidents montrent que la guerre inflige des cicatrices non seulement sur le champ de bataille, mais également dans le cœur des villes russes. La population commence à ressentir les effets significatifs de cette guerre".
Enfin, il convient de noter que les ministres syriens des Affaires étrangères et de la Défense ont récemment rencontré Vladimir Poutine à Moscou pour discuter de renforcement militaire, signalant une volonté de resserrer les liens stratégiques en vue de la coopération. Ce partenariat, marqué par ses implications politiques et militaires, pourrait aussi influencer le conflit ukrainien d’une manière ou d’une autre.







