L'administration américaine a frappé fort en imposant des sanctions à cinq personnalités européennes, dont l'ancien commissaire européen Thierry Breton. Ces sanctions, annoncées le 23 décembre par le département d'État, débouchent sur une interdiction d'entrée aux États-Unis, ce qui crée un climat de tension internationale autour de la liberté d'expression et de la régulation des technologies.
Selon les déclarations officielles, ce mouvement s'inscrit dans une volonté perçue par l'administration Trump de contrer un « complexe industriel global de censure ». Thierry Breton, figure de proue dans la régulation de la tech en Europe, a rapidement répondu sur les réseaux sociaux en déclarant : « La censure n’est pas là où vous le pensez ». Ces sanctions coïncident avec une montée en puissance des régulations en Europe, visant à combattre la désinformation en ligne.
Des experts soulignent que cette offensive américaine illustre les divergences croissantes entre les États-Unis et l'Union européenne sur les questions de contrôle du contenu en ligne. Selon une analyse du site Le Monde, les tensions ont été exacerbées par les différents approches face aux plateformes numériques, avec l'Europe adoptant des mesures plus strictes que celles des États-Unis.
Une précédente initiative, le Digital Services Act, a été saluée par Breton comme une avancée vers un internet plus sûr, alors que les États-Unis semblent privilégier une approche plus laxiste. Ces récents événements pourraient marquer un tournant dans les relations transatlantiques et ouvrir un débat crucial sur la manière dont la société gère l’information à l’ère numérique.







