Lors d'une réunion au Conseil de sécurité des Nations unies, le représentant vénézuélien, Samuel Moncada, a vivement dénoncé les actions des États-Unis, les qualifiant de "plus grande extorsion de l'histoire". Washington, qui a déployé un important dispositif militaire et instauré un blocus naval, accuse Caracas de soutenir le narcoterrorisme. Cette tension croissante est marquée par des échanges virulents entre les deux nations.
Moncada a exprimé que les États-Unis exigent des Vénézuéliens de quitter leur pays, menaçant d'une attaque armée si leurs exigences ne sont pas satisfaites. Il a insisté sur le fait que ces actes violent les principes du droit international. En réponse, l'ambassadeur américain Mike Waltz a réaffirmé la détermination de Washington à protéger ses intérêts dans la région et a décrit Nicolas Maduro comme le leader d'une organisation terroriste.
Les tensions ont fait résonner des voix de soutien pour le Venezuela, notamment de la part de la Russie et de la Chine. Ces pays ont qualifié le comportement américain de "cow-boy" et ont souligné la nécessité de défendre la souveraineté nationale. Selon Vassili Nebenzia, l'ambassadeur russe, le blocus naval constitue un "acte d'agression flagrant", provoquant une détérioration des conditions humaines au Venezuela.
Des experts s'interrogent sur la légitimité des accusations américaines et évoquent des manœuvres géopolitiques plus larges pour s'approprier les vastes richesses pétrolières du pays. "Les ressources naturelles du Venezuela sont un enjeu crucial dans le jeu de pouvoir mondial" estime Antoine Glaser, spécialiste des relations internationales. Dans ce contexte, les possibilités de dialogue semblent se réduire, malgré les appels à la diplomatie émis par l'ONU.
La situation au Venezuela continue d'attirer l'attention internationale, alors que le peuple vénézuélien fait face à des défis sans précédent et que les tensions géopolitiques s'intensifient. Les commentaires de Moncada reflètent un profond ressentiment face à l'ingérence extérieure, alors que la communauté internationale reste divisée sur la manière de procéder.







