Chaque 3 janvier, la France connaît une statistique alarmante : ce jour est le plus meurtrier de l'année, une tendance révélée par l'Insee. Selon des données accumulées de 2004 à 2023, on observe systématiquement une augmentation de la mortalité d'environ 20 % par rapport aux autres jours, une réalité qui laisse perplexes de nombreux experts.
En 2023, la France a enregistré 639 300 décès, un chiffre en baisse par rapport aux années marquées par la pandémie de Covid-19, mais qui reste préoccupant en raison du vieillissement de la population. De fait, janvier 2025 pourrait bien traduire une recrudescence des décès, particulièrement en raison de l'épidémie de grippe virulente qui a causé plus de 70 000 morts. Les données soulignent que la mortalité augmente durant l'hiver, avec des pics observés en janvier et février (Sources : Insee).
Le phénomène du 3 janvier est souvent attribué à divers facteurs. D'un côté, la période des fêtes de fin d'année pourrait inciter des personnes en phase terminale à célébrer un dernier réveillon, retarde ainsi leur décès. D'autres experts évoquent la reprise des interventions médicales après les vacances, offrant ainsi une autre explication au pic observé (les opérations chirurgicales programmées ont généralement lieu à cette période, ce qui peut engendrer des complications) (Sources : Le Monde, Futura Sciences).
En 2026, la situation pourrait potentiellement s'améliorer, le 3 janvier tombant un samedi, un jour historiquement moins meurtrier selon les statistiques. En effet, l'Insee relègue les samedis et dimanches comme les jours enregistrant le moins de décès. Ainsi, selon leurs recherches, le mardi est le jour le plus mortel, avec un excès de 1,2 % de mortalité par rapport aux autres jours.
Il convient également de noter que la mortalité des plus jeunes présente des caractéristiques distinctes : les décès chez les 18-29 ans ont tendance à augmenter durant l'été, en dépit des préjugés liés aux canicules. Paradoxalement, le 15 août se classe comme le jour le moins meurtrier, défiant les considérations sur la saisonnalité de la mortalité.
Pour conclure, le 3 janvier semble être une anomalie démographique, un phénomène marquant où les comportements humains face à la mort, les réalités médicales et les tempéraments saisonniers s'entrelacent. Une mise en garde qui mérite d'être soulevée, et qui nous pousse à réfléchir à la gestion de la santé publique après les festivités de fin d'année.







