Le traumatisme s'intensifie à Hong Kong suite à l'incendie le plus meurtrier de son histoire récente. Le bilan tragique, désormais de 151 morts, continue de se alourdir alors que les autorités mènent des enquêtes approfondies. Quatorze individus ont été interpellés dans le cadre de l'enquête, parmi lesquels on retrouve treize personnes accusées d'homicide involontaire.
Les premiers éléments révèlent que des filets de protection inappropriés étaient présents sur les façades des bâtiments touchés, suscitant une indignation généralisée. Le calamiteux événement, survenu mercredi à Wang Fuk Court, dans le district de Tai Po, a été exacerbé par l'enveloppe d'échafaudages et de matériaux inadaptés accompagnant les travaux de rénovation en cours.
Selon des informations rapportées par RFI, sur les 20 échantillons de filets examinés, sept ne respectaient pas les normes de sécurité incendie. La police, en collaboration avec un organisme anticorruption, a déjà récupéré 104 corps au total. Cependant, les victimes sont nombreuses, y compris des ressortissants philippins et indonésiens, dont plusieurs sont toujours considérés comme portés disparus. Les familles des disparus expriment leur désespoir face à cette tragédie incommensurable.
Tsang Shuk-yin, porte-parole de la police, a déclaré : "Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que le bilan humain soit encore revu à la hausse", accentuant la peur que d'autres corps soient enterrés sous les décombres. Les experts en sécurité incendie s'interrogent également sur la qualité des matériaux ubiquitaires dans les bâtiments publics à Hong Kong, pointant du doigt la nécessité de révisions strictes des normes de sécurité.
Cette tragédie ne manquera pas de relancer un débat crucial sur la sécurité des infrastructures à Hong Kong, où de nombreuses voix réclament des audits rigoureux et des mises à jour essentielles des pratiques de construction et de rénovation. La communauté se réunit pour pleurer les victimes et soutenir les familles touchées par cet incendie dévastateur.







