Lors d'une messe historique à Beyrouth, le pape Léon XIV a captivé plus de 150 000 fidèles en lançant un vibrant appel à la paix au Moyen-Orient. Ce message puissant est survenu le 2 décembre, marquant l'apogée d'une visite empreinte d'émotions et de ferveur. Avant son retour au Vatican, le chef de l'Église catholique a demandé instamment “l'arrêt des attaques” au Liban, qui fait face à des attaques israéliennes fréquentes et craint une intensification des violences.
Il a souligné : “Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches pour rejeter la logique de la vengeance et de la violence, et pour ouvrir la voie à la réconciliation et à la paix”. Cette déclaration émouvante a trouvé un écho particulier parmi la population libanaise, qui n'a pas oublié les cicatrices laissées par de nombreux conflits passés.
Un jeune Libanais, Elias Fadel, 22 ans, a partagé son espoir : “C'est un signe d'espoir pour le Liban. J'espère qu'il n'y aura pas de guerre”. Son souhait illustre les préoccupations d’un pays encore marqué par une guerre avec Israël l'an dernier, où la crainte d'une nouvelle escalade est omniprésente, malgré un cessez-le-feu fragile. Au cours de sa visite, les frappes israéliennes ont inexplicablement cessé, laissant place à une atmosphère de prière et de réflexion.
Promouvoir le dialogue et l'espoir
Dans son discours à l'aéroport de Beyrouth, le pape a souligné l'importance du dialogue, en déclarant : “Que cessent les attaques et les hostilités. Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. Choisissons tous la paix comme chemin”.
À l’aube, des milliers de fidèles, dont beaucoup sont venus de pays voisins, s'étaient rassemblés en brandissant des drapeaux du Vatican et du Liban pour saluer le passage du pape, qui a circulé dans sa papamobile dans une ambiance mixte de ferveur et de joie. Comme l’a exprimé Sandra Naïm, 37 ans : “J'espère que la paix va régner dans ce beau pays qui réunit toutes les confessions et religions”.
Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte actuel du Moyen-Orient et pourrait bien ouvrir un nouveau chapitre dans les relations régionales. Nombreux sont ceux qui espèrent que les paroles du pape inciteront les leaders à considérer la paix avant tout, suggérant une union des forces pour rompre le cycle de violence qui semble perpétuel. Les experts soulignent que des initiatives diplomatiques, soutenues par des voix influentes comme celle du souverain pontife, sont essentielles pour construire une paix durable.







