À compter du 19 décembre, plus de 11.000 contrôleurs de la SNCF et de la RATP débuteront l’utilisation de caméras-piétons lors de leurs interventions. Cette initiative, inscrite dans le cadre de la loi sur la sécurité dans les transports promulguée en mars, vise à accroître la prévention et à dissuader les comportements à risque dans les espaces publics.
Le décret récemment publié au Journal Officiel souligne l’importance de la vidéo dans le suivi des interventions des contrôleurs, visant essentiellement à renforcer la tranquillité des usagers. Comme l’indique le ministère des Transports, cette mesure « pérennise l'utilisation de la captation vidéo et sonore » pour les agents de transport enregistré en cas d'incidents.
La captation de la vidéo, déjà en place pour les agents de sûreté, doit favoriser une ambiance plus sécurisante. Les contrôleurs seront tenus d’informer oralement les personnes filmées, une mesure qui pourrait être contournée si la sécurité de quiconque est potentiellement mise en danger. Selon Philippe Tabarot, le ministre des Transports, ces dispositifs sont « très attendus par les agents » et devraient permettre une meilleure réponse face à l’insécurité croissante.
Des experts en sécurité ont également salué cette initiative, la qualifiant d’évolution positive dans la lutte contre la violence dans les transports. « En améliorant le sentiment de sécurité, nous espérons voir une diminution des comportements inadaptés qui nuisent au confort de voyage », déclare un consultant en sécurité des transports à CNews.
Le Conseil constitutionnel, dans un souci d’équilibre, a priorisé cette mesure tout en censurant d’autres dispositions du projet de loi initial, notamment l’usage de tasers par les agents de sécurité. Avec des règles strictes sur la conservation des enregistrements pendant 30 jours, cette initiative semble accueillir une large approbation de la part des usagers et des contrôleurs, entraînant un changement potentiellement significatif dans la gestion des événements perturbateurs.







