En septembre, le déficit commercial des biens et services s'est unique en son genre, atteignant 52,8 milliards de dollars, marquant une baisse de 10,9 % par rapport au mois précédent. Cette réduction significative soulève des espoirs, surtout à la lumière des droits de douane récemment imposés par l'administration. Il est vrai que cette annonce réjouira les partisans de l'ex-Président Donald Trump, qui voient dans ces chiffres un succès d'une politique commerciale plus stricte.
Les statistiques, publiées le 11 décembre par le Département du Commerce, révèlent une dynamique intrigante. En effet, les exportations ont progressé de 3 % par rapport à août, ce qui représente une augmentation de 8,4 milliards de dollars. Simultanément, les importations ont crû de manière plus modeste, avec une hausse de seulement 0,6 % ou 1,9 milliard de dollars. Cette tendance à la hausse des exportations s'explique par une demande plus accrue pour les biens, bien que le secteur des services ait connu un léger retrait.
Les experts, comme ceux du Ministère de l'Économie français, prévoient que cette tendance pourrait se poursuivre, alimentée par un regain de confiance sur le marché mondial. Les analystes avaient initialement anticipé une aggravation du déficit, estimant qu'il atteindrait plutôt 62 milliards de dollars, selon les prévisions publiées par MarketWatch.
Concernant la répartition géographique des échanges, le déficit avec la Chine a affiché un recul notable, se chiffrant désormais à 11,4 milliards de dollars. Cet abaissement fait écho à des tensions commerciales persistantes entre les deux géants économiques. En revanche, les États-Unis enregistrent un surplus commercial avec des nations comme la Suisse et les Pays-Bas.
La situation avec l'Union européenne mérite aussi d'être mentionnée. Bien que les échanges avec la France soient presque équilibrés, le déficit avec l'Irlande a monté en flèche, touchant 18,2 milliards de dollars, ce qui souligne davantage les disparités dans les relations commerciales.
Cette nouvelle dynamique pourrait aussi avoir des répercussions sur la politique économique des États-Unis et encourager d'autres nations à revoir leurs propres stratégies commerciales. Au fur et à mesure que les échanges mondiaux s'adaptent aux changements et aux défis récents, l'expertise des économistes, tels que ceux de l'BFM TV, sera indispensable pour suivre ce panorama en constante évolution.







