Le conflit en Ukraine a pris une tournure alarmante ce samedi 13 décembre, alors que l'armée russe a intensifié ses attaques sur des cibles énergétiques et industrielles en Ukraine. Utilisant des missiles hypersoniques Kinjal, les forces russes ont déclaré agir en « réponse aux agressions terroristes ukrainiennes contre des cibles civiles en Russie ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rapporté de son côté que ces frappes ont laissé des milliers d'Ukrainiens sans électricité dans plusieurs régions.
Une attaque ukrainienne tragique en Russie
En un retournement surprenant, deux personnes ont tragiquement perdu la vie à Saratov, en Russie, à la suite d'une attaque par drones ukrainiens sur un immeuble résidentiel. Les autorités locales, comme le gouverneur de Saratov, Roman Busargin, ont fait état de dégâts considérables, avec plusieurs appartements dévastés. Bien que ces attaques soient rares, elles soulignent la portée des hostilités qui se manifestent désormais sur le sol russe.
Erdogan appelle à la désescalade en mer Noire
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également exprimé ses préoccupations concernant la situation en mer Noire, mise en péril par les récents échanges d'attaques. Il a souligné l'importance de ne pas transformer cette région en « zone de confrontation », appelant à un respect mutuel des voies navigables pour préserver la sécurité maritime. Cette déclaration fait écho aux inquiétudes croissantes des observateurs internationaux sur la dynamique destructrice entre la Russie et l'Ukraine, renforcée par de récentes attaques contre un navire turc, comme indiqué par l'agence de presse Anadolu.
Analyse des experts
Des analystes estiment que les actions militaires croissantes des deux nations pourraient conduire à une escalade encore plus dangereuse. Le géopoliticien Jean-Marc Jean, de l'Institut des Relations Internationales, a déclaré : « Nous sommes à un tournant. Chaque attaque augmente le risque d'une guerre prolongée, et les conséquences sur la population civile sont inestimables. » La situation reste volatile, et l'espoir d'une résolution pacifique semble de plus en plus lointain.







