Lors d’une intervention pour tapage nocturne dans la nuit du 2 au 3 décembre à Bayonne, un policier a été victime d'une agression brutale. Alors qu'il répondait à une plainte concernant un différend de voisinage, l'équipage de Police secours a été attaqué par un père et son fils, visiblement sous l'emprise de l'alcool. Cette violence gratuite souligne un phénomène inquiétant de banalisation des agressions à l'encontre des forces de l'ordre.
Le syndicat Unsa Police 64 a rapidement réagi, dénonçant des faits qui se multiplient et mettent en péril la sécurité des agents. « Face à cette nouvelle agression, nous constatons que les policiers sont souvent utilisés comme défouloir, même lors d'interventions ordinaires », a déclaré un représentant du syndicat. Outre l'impact physique, cette violence récurrente soulève des questions sur l'état de la société et sur le respect dû aux forces de l’ordre.
Le policier blessé au visage a reçu un coup de poing du père, causant des blessures qui nécessiteront probablement des soins médicaux. L'équipe de police, contrainte d'utiliser la force pour se défendre, a finalement réussi à interpeller les agresseurs, qui ont été placés en garde à vue au commissariat de Bayonne.
Des incidents similaires ont été rapportés dans la région, comme le souligne Le Monde, notamment une agression sur des policiers lors d'une interpellation pour vol qui avait suscité l'indignation. Ces événements mettent en lumière un climat de violence croissant à l'égard de ceux qui exercent la loi, selon des experts en criminologie.
« Les forces de l'ordre doivent pouvoir exercer leur mission sans crainte de violence physique ou verbale », a déclaré un analyste de la sécurité publique. Ce nouveau cas à Bayonne alerte sur l’urgence d'une réflexion collective sur le respect des agents de la loi et la sécurité publique en France.







