Le jeune homme de 19 ans, impliqué dans la double évasion de la prison de Dijon survenue en novembre, a été appréhendé jeudi dernier dans le quartier nord de Marseille, sa ville natale. Ce dernier avait pris la fuite pendant trois semaines, suscitant l’inquiétude des autorités judiciaires. Mis en examen pour "évasion en bande organisée en état de récidive légale", il a été placé en détention provisoire, comme l’a annoncé le procureur de Dijon, Olivier Caracotch.
Considéré comme dangereux, le jeune homme a été interpelé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) dans une copropriété réputée difficile. Avant son évasion, il était en détention provisoire pour des faits graves, notamment une tentative d'assassinat. Ce détour par Marseille, où il a été arrêté sans arme, souligne les complexités relatives à la gestion sécuritaire des établissements pénitentiaires.
Rappelons que sur la nuit du 27 novembre, il avait fui avec un complice de 32 ans, utilisant une lame de scie, vraisemblablement livrée par un drone, pour scier les barreaux de leur cellule. Alors que l’autre fugitif avait été capturé moins de 24 heures après leur évasion, ce dernier a pris le temps de se cacher avant qu'une chasse à l’homme ne soit lancée.
Les deux compères avaient également bénéficié de l'aide de complices, une femme de 25 ans et un jeune homme de 19 ans, qui ont également été mis en examen et placés en détention provisoire, comme l'indique BFMTV.
Cette évasion soulève des questions cruciales sur les mesures de sécurité et la vulnérabilité des prisons en France. Les experts s'inquiètent des conséquences potentielles de telles évasions sur la sécurité publique et insistent sur la nécessité de renforcer le contrôle des établissements pénitentiaires.







