À Riec-sur-Bélon, Marie-Claude Le Maoût-Guillou a récemment fait part de sa volonté de briguer le poste de maire lors des élections municipales de 2026. Sa liste, baptisée « Riec-sur-Bélon, un nouveau souffle », se positionne comme une alternative aux forces politiques en place. Les enjeux de cette élection locale sont d'autant plus importants que Sébastien Miossec, l'actuel maire, a annoncé son départ de la scène politique en juin 2025.
Cette candidature arrive à un moment où la commune, avec ses près de 3 000 habitants, fait face à divers défis, allant de la gestion des services publics à la préservation de l'environnement. Des experts en politique locale, comme le politologue Jean-Marc Delaunay, évoquent la nécessité de renouveler le personnel politique pour mieux répondre aux attentes des citoyens. "Il est essentiel d'apporter de nouvelles idées et d'encourager la participation citoyenne," souligne-t-il.
Marie-Claude Le Maoût-Guillou, déjà impliquée dans la vie politique locale, a pour objectif de mobiliser un électorat varié, notamment les jeunes et les familles. Son équipe compte sur des rencontres régulières avec les habitants afin de comprendre leurs préoccupations et d'intégrer leurs suggestions dans le programme électoral. La candidate affirme : "Le changement n'est pas seulement une question de personnes, mais aussi de vision pour notre commune. Nous devons orienter nos priorités vers une croissance durable et inclusive."
Du côté de l'actuelle majorité, Cécile Henné, adjointe à la jeunesse et aux affaires scolaires, représente également une continuité bien ancrée avec les valeurs de l'équipe sortante. Ce duel promet de donner lieu à un débat riche sur l'avenir de Riec-sur-Bélon. Selon un sondage récent de Ouest-France, il est essentiel pour les candidats de se concentrer sur des thèmes tels que la sécurité, la transition écologique, et l'éducation pour convaincre les électeurs.







