Le suspect de l'attentat qui a coûté la vie à une jeune militaire et blessé un autre soldat à Washington a plaidé non coupable des charges qui pèsent sur lui, y compris celle d'assassinat. L'événement tragique a eu lieu le 26 novembre dernier et a suscité l'indignation à travers le pays.
Rahmanullah Lakanwal, âgé de 29 ans et ancien membre des forces spéciales afghanes, a fait sa déclaration lors d'une audience en visioconférence, depuis son lit d'hôpital où il est traité pour des blessures subies lors de son arrestation. Selon des informations rapportées par CNN, il aurait crié "Allah akbar" au moment de l'attaque, ce qui a soulevé des préoccupations quant aux motivations derrière cet acte de violence.
La procureure de Washington a confirmé qu'il serait accusé d'assassinat suite à la mort de Sarah Beckstrom, 20 ans, et à la blessure grave d'Andrew Wolfe, 24 ans, qui est maintenant en voie de guérison. Cet incident tragique interpelle les autorités et le public, suscitant de vives réactions parmi les politiques de tous bords. Comme l'a souligné la ministre de la Justice, Pam Bondi, la situation est d'une gravité alarmante et nécessite une attention particulière.
Ce drame a engendré une polémique politique, surtout en prenant en compte que Lakanwal a été accueilli aux États-Unis en septembre 2021, peu après le retrait des troupes américaines d'Afghanistan. Son arrivée s'inscrit dans le cadre d'une opération d'évacuation destinée aux Afghans ayant collaboré avec les forces américaines. Un expert en sécurité nationale, consulté par Le Monde, a noté que cette affaire soulève des questions sur les protocoles d’accueil des réfugiés et leur intégration.
La prochaine audience dans cette affaire est prévue pour le 14 janvier, et le juge a ordonné le maintien en détention sans possibilité de caution. À mesure que l'affaire évolue, elle continuera de dominer les actualités aux États-Unis, reflétant les tensions croissantes autour de la sécurité nationale et des politiques d'immigration.







