Le chef du Hamas pour le territoire palestinien, Khalil al-Hayya, a récemment réaffirmé que le mouvement avait un « droit légitime » à être armé. Dans une déclaration faite à la télévision Al-Aqsa, il a souligné que toute proposition visant à mettre en œuvre les prochaines étapes du cessez-le-feu à Gaza devrait respecter ce droit. « La résistance et ses armes sont un droit garanti par la loi internationale », a-t-il ajouté.
La complexité de la situation actuelle en Gaza est accentuée par le fait qu'une trêve, instaurée sous forte pression des États-Unis, a pris effet le 10 octobre dernier, deux ans après le début des hostilités déclenchées par une attaque surprise du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Selon la porte-parole du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, « aucun avenir n'est possible pour le Hamas dans la bande de Gaza, et ils seront désarmés ». Cette déclaration intervient en réponse à une proposition du Hamas visant à geler temporairement son armement en échange d’une trêve durable.
L'accord de cessez-le-feu, bien qu'il présente des promesses pour la reconstruction de Gaza, dépend de la récupération d'un dernier corps d'otage, avant que des négociations pour une seconde phase ne soient envisagées. Ce processus inclurait le désarmement du Hamas et le retrait progressif de l'armée israélienne. Des experts, comme l'analyste politique Philippe Cirou, estiment que « la situation reste volatile, et la confiance entre les parties reste fragile malgré ce fragile cessez-le-feu ».
Par ailleurs, Khalil al-Hayya a également confirmé la mort de Raed Saad, un responsable crucial de la production d'armes du Hamas, tué lors d'une frappe israélienne. Cela souligne les tensions persistantes, malgré les efforts de paix. La douleur s'intensifie pour le peuple palestinien, qui souffre encore de pertes massives, atteignant plus de 70 000 morts selon les sources locales.
Alors que la communauté internationale surveille de près les développements à Gaza, des questions demeurent sur la possibilité d'une solution durable à ce conflit complexe. Les voix s'élèvent de chaque côté, et le chemin vers un règlement paisible pourrait être semé d'embûches, exhortant les dirigeants à trouver un terrain d'entente pour éviter d'autres souffrances.







