Benjamin Érickson, 24 ans, a été arrêté dans un motel à proximité de l'université Brown, suite à une fusillade meurtrière survenue sur le campus de cette institution prestigieuse à Providence, Rhode Island. L'attaque, qui a coûté la vie à deux personnes et blessé neuf autres, a choqué la communauté étudiante.
Selon les autorités, l'ancien militaire, originaire du Wisconsin, a été appréhendé dans un hôtel Hampton Inn, situé à une quinzaine de kilomètres de l'université. Cette fusillade a eu lieu dans un bâtiment où se trouvent les départements d'ingénierie et de physique, en plein après-midi, provoquant une onde de choc parmi les étudiants, comme le rapportent plusieurs médias locaux.
La présidente de Brown University, Christina Paxson, a confirmé que l'ensemble des victimes étaient des étudiants de l'établissement. Les derniers rapports des autorités médicaux indiquent que l'état de santé des blessés est relativement stable, bien qu’un étudiant soit toujours dans un état critique. La ville de Providence a précisé que l'identité des victimes ne sera pas divulguée tant que toutes les familles ne seront pas informées.
Un ancien militaire en proie à des troubles mentaux
Érickson a grandi à Cedarburg, dans le Wisconsin, et des voisins décrivent sa famille comme discrète et sans problèmes apparents. Le suspect a servi dans l'U.S. Army comme fantassin pendant trois ans, jusqu'à novembre 2024, sans participer à des missions de combat. Des sources américaines rapportent toutefois qu'il souffrait de problèmes mentaux depuis plusieurs années.
La mise en place d'importants moyens d'enquête fédéraux est actuellement en cours. Le FBI explore les données téléphoniques et les vidéos de surveillance du secteur. Les autorités précisent que Benjamin Érickson n'a pas encore été officiellement inculpé et bénéficie de la présomption d'innocence, soulignant l'importance de la prudence dans cette affaire qui rappelle d'autres tragédies similaires survenues aux États-Unis.
Selon l'expert en sécurité intérieure Dr. John Weber, « il est crucial de comprendre le contexte de cette violence et d'être proactif pour éviter de tels incidents à l'avenir ». Cette fusillade soulève donc des questions sur l'accès aux soins de santé mentale pour les anciens militaires, un sujet largement discuté dans les médias français ces dernières années.







